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LES BISCUITS AU MOYEN-ÂGE

Au Moyen Âge quel est le point commun entre les habitants d’une ville assiégée, des marins et des soldats ?
Eh bien c’est le biscuit !
 
Si aujourd’hui encore le biscuit fait partie de notre alimentation, il a quelque peu changé depuis le 10e siècle, période à laquelle le mot apparaît.
Tout d’abord avec une évolution dans la façon d’écrire le mot. Au départ il est composé de deux termes latins : « bis », qui veut dire deux fois, et « coctus » qui signifie cuit. Dans les documents en langue vulgaire on le trouve écrit de différentes manières : bescoit, besquis ou bescuit.
 
A l’origine ce sont de petits pains en forme de galettes dont la double cuisson permet une longue conservation. Cette qualité en fait un aliment de survie consommé aussi bien par des populations en temps de guerre (soldats en campagne et populations civiles assiégées), que par les marins qui partent dans les longues traversées au cours du 15e siècle.
 
Fabriqués par les oublieurs, ou pastissiers, certains de ces biscuits durs et croquants portent un nom plutôt éloquent comme le « casse-museau » que l’on trouve dans le Paris du 13e siècle !
Dès le 14e siècle la pâte de ces biscuits est améliorée : on y ajoute des épices, mais aussi du miel et des fruits secs.
D’ailleurs les recettes d’une bonne part des gâteaux secs que nous dégustons encore actuellement découlent directement de ces biscuits améliorés !
 
Image : Femme préparant des biscuits : XVe siècle, Bibliothèque Estense, Modène.
(Entre médiéval et renaissance FB)

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