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AUJOURD'HUI ON FÊTE SAINT SEVERIN

Aujoud'hui c'est la Saint Séverin, revenons sur un Séverin célèbre, Le saint Séverin de Château-Landon, dont nous allons parler aujourd'hui, né vers 450 et mort en 507 était un moine du monastère de Saint-Maurice d'Agaune en Suisse, devenu abbé. Son lieu de culte fut l'abbaye Saint-Séverin à Château-Landon, en Ile-de-France, fondée au VIe siècle en son honneur.
Il ne faut pas le confondre avec le saint Séverin de Paris qui était un ermite, retiré dans une cellule sur les bords de la Seine et qui fut enterré sur son lieu d'ermitage, devenu l'actuelle église Saint-Séverin dans le 5e arrondissement de Paris.
 
Fresques de la crypte de l'abbaye Saint-Séverin de Château-Landon (77)
 
Les peintures murales, communément appelées fresques furent un grand livre ouvert dans les églises pour frapper et éduquer les fidèles au cours des offices. Les hommes des XIe et XIIe siècles, se souvenant des édits de Charlemagne qui recommandaient que toutes les églises fussent peintes, ont décrit en général sur les murs de celles-ci des scènes de l'Ancien et du Nouveau Testament, avec leur talent, leur personnalité, tout en subissant les influences romaines, carolingiennes, ottoniennes ou byzantines.
 
Mais les peintures murales présentées ici, découvertes en 1927 dans la crypte de l’ancienne abbatiale Saint-Séverin à Château-Landon, illustrent un épisode légendaire où Saint Séverin aurait guéri le roi Clovis. Elles sont considérées comme des témoignages précieux de l’art religieux médiéval en Île-de-France.
Le peintre des "fresques de Château-Landon fit preuve d'originalité en se dédouanant du message biblique pour évoquer un fait à la fois historique et miraculeux.

On voit Clovis mourant, et derrière lui, un moine préparant dans son mortier un dérisoire remède. Le terrible roi des Francs est vaincu ; alors s'avance Séverin. Il domine le malade, lui prend la main, et ce sera le miracle.
Sur les fresques représentant, l'une la guérison de Clovis, l'autre la messe d'actions de grâce, ce n'est pas la puissance royale qui s'impose, mais la présence de Saint Séverin, et par elle la prépondérance de l'Eglise.
 
Le style des fresques :
Au-dessus des deux panneaux, une bande de motifs ornementaux complète le décor. Ceux-ci, de tradition antique, ont été utilisés jusqu'au XIIe siècle : une grecque en trompe-l'oeil d'un côté, un décor couvrant de peltes, de l'autre. A côté de ces décors, le traitement en deux dimensions des fonds, avec alternance de bandes colorées est courant dans les nombreuses oeuvres de la France moyenne comme de la Catalogne espagnole ou française.
 
Illustrations : Saint Séverin (d.507) guérissant Clovis I (465-511) copie d'un original du 12ème siècle dans l'église Notre-Dame de Château-Landon.
(Source entre médiéval et renaissance FB)

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