L'Héraldique
Des couleurs et des formes
L'héraldique est la science qui étudie les armoiries : emblèmes en couleurs, propres à un individu, une famille ou une collectivité, dont la composition est soumise aux règles du blason. Il s'agit d'un langage strictement codifié.
Origine :
L'apparition des armoiries en Occident dans la première moitié du XIIe siècle est liée à deux phénomènes :
L'évolution de l'équipement militaire rend méconnaissable le chevalier à la bataille ou au tournoi. L'usage se répand alors de peindre sur le bouclier des figures aidant à le reconnaître.
L'emploi régulier des mêmes figures et couleurs par un chevalier donne naissance à son armoirie.
Après l'an mil, de nouveaux signes d'identification apparaissent tels que les noms patronymiques et les armoiries.
L'héraldique est la science qui étudie les armoiries : emblèmes en couleurs, propres à un individu, une famille ou une collectivité, dont la composition est soumise aux règles du blason. Il s'agit d'un langage strictement codifié.
Origine :
L'apparition des armoiries en Occident dans la première moitié du XIIe siècle est liée à deux phénomènes :
L'évolution de l'équipement militaire rend méconnaissable le chevalier à la bataille ou au tournoi. L'usage se répand alors de peindre sur le bouclier des figures aidant à le reconnaître.
L'emploi régulier des mêmes figures et couleurs par un chevalier donne naissance à son armoirie.
Après l'an mil, de nouveaux signes d'identification apparaissent tels que les noms patronymiques et les armoiries.
D'abord individuelles et réservées aux seuls chevaliers, les armoiries deviennent héréditaires.
Leur emploi s'étend aux femmes, aux clercs, aux habitants des villes , aux artisans et même aux paysans, puis aux communautés civiles, religieuses et aux administrations.
Contrairement à l'idée reçue, le droit aux armoiries n'était pas seulement réservé à la noblesse : jusqu'au début du XIXe siècle, elles n'ont nullement été l'apanage d'une classe sociale.
Le langage ésotérique :
L'héraldique utilise un vocabulaire précis et une syntaxe propre, héritiers directs du Moyen Âge.
Dès l'origine, elle se développe en dehors de l'Eglise et utilise la langue vulgaire : le français et non le latin.
Deux éléments composent l'armoirie :
- Les couleurs, au nombre de 7 portent un nom français abstrait et sont réparties en deux groupes.
- les métaux : l'or (jaune) et l'argent (blanc).
- les émaux : les gueules (rouge), le sable (noir), l'azur (bleu), le sinople (vert) et le pourpre (violet-gris).
Il est interdit de juxtaposer deux couleurs d'un même groupe, pour des raisons de visibilité et de symbolique.
Les figures, très diverses, sont issues du répertoire géométrique, végétal ou animal. Elles sont stylisées et présentent des détails exagérés afin d'être reconnaissables.
Les armoiries de la famille de Beaumont
Vitrail d'Etival montrant Agnès de Beaumont-au-Maine, ("chevronnée d'or et de gueules") et son époux, Louis de Brienne ("d'azur semé de lys d'or, au lion brochant"), chacun vêtu d'un surcot aux armoiries familiales (vers 1250).
Vitrail d'Etival montrant Agnès de Beaumont-au-Maine, ("chevronnée d'or et de gueules") et son époux, Louis de Brienne ("d'azur semé de lys d'or, au lion brochant"), chacun vêtu d'un surcot aux armoiries familiales (vers 1250).
(Source entre médiéval et renaissance FB)