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LES CHIENS EN AUGMENTATION A LA BASE DE BEAUVECHAIN EN 2026

 

En 2017, l’Unité Cynologique Interforces (UCI) de la Défense comptait 258 chiens, déjà une baisse par rapport à 2015 où ils étaient environ 300. En 2019, leur nombre était descendu à 130 et en 2020 il était remonté à 244. La Vision stratégique du ministre Steven Vandeput prévoyait une baisse drastique de leur nombre pour atteindre 80 à l’horizon 2030. Cette décision était motivée par le recours à l’outsourcing pour le gardiennage des quartiers et la fermeture de certains quartiers ce qui nécessitait du coup moins de chiens. Le plan STAR et la dernière Vision stratégique 2025 n’annonçaient pas de grand changement pour cette unité. Toutefois lors d’une réponse écrite au député Christophe Lacroix, le ministre Theo Francken a indiqué qu’il y avait actuellement 169 chiens au sein de la Défense. Selon les détails fournis, leur nombre sera même en augmentation dans les années à venir pour atteindre environ 250 chiens, un chiffre qui serait proche de 2017. Le ministre a expliqué que l’UCI ambitionnait de renforcer l’intégration des chiens militaires dans les capacités existantes. Le budget global dédié à la capacité cynophile s’élève à 452.000 euros pour l’année 2025.

Les six capacités canines différentes sont réparties dans trois catégories distinctes. Il y a d’abord la catégorie des chiens de patrouille composée de trois capacités distinctes : les chiens de garde utilisés par les veilleurs maitres-chiens (VMC) au sein de la garde professionnelle, les chiens d’intervention utilisés au sein de la Force Aérienne pour assurer la sécurité des bases aériennes, les chiens de police militaire utilisés au sein du Military Police Group. Deuxièmement il y a la catégorie des chiens de pistage composée de deux capacités distinctes : les chiens détecteurs d’explosifs utilisés au sein de la Force Aérienne et des deux bataillons du Génie pour l’exécution de fouilles et de recherches d’explosifs, et les chiens pisteurs utilisés au sein de la Force Aérienne pour exécuter des recherches de personnel militaire pour leur propre entrainement et de personnes disparues. En dernier, il y a la catégorie des chiens à double capacité patrouille et détection d’explosifs qui comporte les chiens des Forces Spéciales utilisés au sein du Special Forces Group en appui opérationnel.

L’Unité Cynologique Interforces, basée à Oud-Heverlee, est non seulement en charge des formations des chiens de travail militaire mais également d’une partie de leur entrainement continué, de leur suivi opérationnel et des  coordinations avec les différents niveaux d’autorités de l’état-major pour assurer leur mise en œuvre. Elle fait partie de la Force Aérienne. Il y a ensuite des unités secondaires réparties dans tout le pays au nombre de 22.

La majorité des chiens de la Défense sont des bergers malinois, complétés par des bergers allemands et hollandais. Pour les missions de détection, la Défense utilise également des labradors, des border collies ou des épagneuls springer. Chaque chien suit une formation intensive. Trois mois en moyenne pour les chiens de patrouille, six pour les chiens détecteurs d’explosifs

(txt et photo Madelaine Courtial) 

 

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