Au Moyen Age qui nous occupe aujourd'hui, Les principes de base de l’éducation sont l’obéissance et le respect des parents.
Mais tout dépend de l’âge. Les caprices des petits sont jugés avec indulgence. Inutile de battre un enfant de moins de sept ans, dit Barthélémy l’Anglais : il ne pense qu’à jouer.
A l’âge de raison, si l’enfant est d’une nature rebelle, la sévérité est envisagée, avec le fouet et l’intimidation psychologique. Faire peur pour faire obéir est très usuel. Les mères racontent aux enfants que, la nuit, des ogres viennent dévorer ceux qui ne veulent pas dormir et fouetter à coup d’orties ceux qui pissent au lit.
A l’école aussi, les maîtres menacent du croquemitaine les petits indociles. Ils sont néanmoins divisés sur le chapitre des la punition corporelle. Les uns optent pour la douleur, les autres pour la douceur : « châtier » signifie alors instruire et pas seulement punir. Certains pensent même que battre les enfants ne fait que les rendre plus méchants.
"Sous la férule" deS MAîtres ou des enseignants ...
Le nom "férule" est issu du latin "ferula" qui désignait une plante dont on utilisait la tige pour fabriquer de multiples objets tels que la férule, sorte de règle en bois avec laquelle les professeurs tapaient sur les doigts des élèves désobéissants. "Etre sous la férule de quelqu’un" signifie donc qu’elle exerce sur nous une autorité très forte et brutale.
(source entre Médiéval et Renaissance FB)